2014
23e Journées Nationales d’Etude – MONTPELLIER

« Mes parents même à la folie, le Placement Familial à l’épreuve des pathologies psychiques des parents”

Margot COTON – Assistante familiale

« Du côté de chez soi : frontières et intrusion »

Jean Bernard ANDRIEU – Pédopsychiatre, PFS Entr’actes – Lille , ITEP de Croix

 “Un réseau peut-il être fou : la santé mentale du partenariat”

Marina STEPHANOFF – Psychologue clinicienne, psychanalyste

« Chercher le possible, même quand tout semble impossible »

Dr Hana ROTTMAN

“Pour soutenir l’accueil des enfants séparés: la fonction de référence”

Compagnie CT31  NICE

“Mes parents…émois…et moi”

Paule RUIZ – Assistante familiale

« Du côté de chez soi : frontières et intrusion »

Georges JUTTNER – Psychiatre, pédopsychiatre, psychanalyste, expert près de la cour d’appel en pédopsychiatrie et agréé par la cour de cassation.

“Papa, maman, le juge et moi”

Pour le pédopsychiatre, psychanalyste, le droit fondamental de l’enfant n’est-il pas le droit à l’identité ? L’identité ce n’est pas seulement le droit à un nom, c’est effectivement le droit à être inscrit dans la transmission d’une culture familiale, de l’histoire d’une famille. Ce droit là est le droit minimum pour chaque Sujet de se construire à sa vitesse, à sa manière à lui. Il y a ce que les psychanalystes, appellent le temps du Sujet. Chaque Sujet a son temps pour se construire, et ce n’est pas le temps du psychiatre, ce n’est pas le temps de l’éducateur, ce n’est pas le temps des différents intervenants. Quand on assiste au développement de cette identité, on a toujours l’impression que ça va trop lentement ou trop rapidement ; c’est parce que l’on prend comme référence, tout à fait inconsciemment, son propre temps subjectif. Ne pas conserver la neutralité dans ce registre, c’est prendre sa personnalité comme référence pour autrui .La question du temps renvoie à la disposition éthique de l’accompagnant ».

Catherine Konstantinovitch – Conseiller à la Cour d’Appel de Montpellier 

« Exercice de l’autorité parentale et pathologies : l’office du juge »

Il est essentiel que le juge fixe le cadre qui servira de support aux interventions éducatives, voire thérapeutiques en rappelant les places générationnelles, l’impératif de différenciation, qu’il énonce l’écart générationnel à savoir que parents et enfant occupent des places hiérarchisées différentes qui doivent être respectées, le devoir d’éducation des parents, la distinction à opérer entre désirs du parent et des enfants et aussi la nécessité d’opérer lorsqu’on devient parent une permutation symbolique des places ( expression d’AlexandraPapageorgiou-Legendre ) d’enfant de ses parents il faut se positionner en parent de son enfant. C’est à partir de là que pourront être travaillées les dysfonctionnements et les questionnements : que les troubles psychiques ne sont pas inéluctables pour l’enfant d’un parent malade, que respect ne signifie pas pour l’enfant soumission absolue au désir du parent au mépris de sa propre construction, qu’aimer un enfant ne suffit pas à satisfaire l’obligation d’éducation et donc de limites à la charge du parent.

Frédérique Van Leuven – Psychiatre

“Ma mère a un arbre qui lui pousse dans la tête”