2022
30e Journées Nationales d’Etude – MARSEILLE

”Accueillir l’altérité en placement familial
Quand l’accord danse… “

Jérôme Beaury

Auteur et ancien enfant accueilli.

Jérôme BEAURY nous livre son parcours d’enfant placé. Balloté de familles d’accueil en maisons d’enfants, il nous fait part des relations tissées avec les personnes rencontrées. Véritable hymne à l’optimisme. fort et bouleversant.

Brigitte Juy-Erbibou

« Lorsque l’enfant paraît : pour une éthique de l’altérité. »

Que signifie la formule “mettre au monde” un enfant ? Que l’enfant soit naturellement, biologiquement son enfant, la mise au monde d’un être ne requiert-elle pas toujours un acte symbolique de reconnaissance, un acte d’adoption ?

Philippe Gaberan

« La rencontre aux prises de l’évolution actuelle du travail social. »

Dans le cadre spécifique d’un placement familial, savoir accueillir c’est pouvoir offrir une qualité de présence de sorte que de dessous le gamin, arrivant porteur de ses symptômes, jaillisse de nouveau l’enfant ou l’adolescent, riche de son propre désir à être.

Témoignage Christelle Berthier et réponses aux questions de la matinée

Christelle BERTHIER est ASS FAM depuis 1998, elle a accueilli de nombreux enfants et jeunes aux profils différents. Depuis 2014 ce sont principalement des MNA venus d’Egypte et d’Afrique Subsaharienne. Elle témoigne de l’enrichissement mutuel de ces rencontres altérantes et de la pertinence de ce type d’accueil dans une visée d’intégration dans toutes les dimensions.

Brigitte Courrée

« L’adolescent confié et l’altérité. »

Qui que l’on soit, on ne peut pas ne pas s’identifier. Devant cette absolue nécessité, l’adolescent confié fait face aux paradoxes de la construction de l’identité : Suis-je pareil ou différent ?

Nada Abillama-Masson

«Le placement : un exil pour l’enfant ? »

Un exil Quitter un lieu connu et familier. Se retrouver hors de chez soi, hors soi. Un placement Déplacement. Mouvement. Transfert. Migration

Thierry Darnaud

« Habiter : Un chez moi chez l’autre »

“Habiter et vivre quelque part, ce n’est pas la même !” Pouvoir habiter un nouveau lieu c’est revendiquer qu’un morceau du territoire de l’accueillant serait à eux, comblant ainsi le fossé entre le présent et le passé, leur vie dans leur famille. Mais pour quel avenir quand ni l’un ni l’autre ne sont envisageables dans le futur ?